UN TROUBLE ALIMENTAIRE, MOI? NON, JE FAIS JUSTE « ATTENTION ».

Comment reconnaître les signes d’un trouble alimentaire?

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La préoccupation excessive à l’égard du poids et de la nourriture peut miner considérablement la qualité de vie de ceux qui en sont victimes. Comment savoir si vous êtes trop préoccupés par votre poids et par les aliments? Si l’insatisfaction à l’égard de votre poids a un impact négatif sur votre santé mentale ou physique, sur votre vie sociale ou amoureuse, il est probable que votre relation avec votre poids soit malsaine. Cette condition affecte autant les hommes que les femmes, les personnes ayant un surpoids ou celles de poids normal.

Des habitudes alimentaires anormales, une crainte intense de prendre du poids (ou un désir d’en perdre) et une image corporelle négative sont des caractéristiques communes aux troubles alimentaires. De mon côté, je considère souvent la relation que les gens ont avec les aliments et avec leur corps sur une ligne continue. À une extrémité, nous retrouvons les gens qui ont une relation saine avec les aliments et leur corps. Ici, nous retrouvons ceux ou celles qui mangent en écoutant leurs signaux de faim et de satiété, qui mangent sans culpabilité, avec plaisir sans rationaliser, qualifier ou compter chaque bouchée. À l’autre extrémité, nous retrouvons ceux et celles qui répondent aux critères de diagnostic des troubles alimentaires tels que la boulimie, l’anorexie, l’hyperphagie boulimique, l’orthorexie, la bigorexie et les troubles alimentaires non-spécifiés. Entre les deux, il y a la préoccupation plus ou moins excessive à l’égard du poids et de la nourriture.

Cette préoccupation peut vous mener à adopter des comportements nocifs pour la santé.

Par exemple :

  • Avez-vous déjà sauté des repas pour perdre du poids (ou ne pas en prendre)?
  • Ressentez-vous une grande culpabilité lorsque vous mangez certains aliments interdits?
  • Perdez-vous le contrôle avec certains aliments?
  • Utilisez-vous certains produits amaigrissants (herbes, comprimés, substituts de repas)?
  • Faites-vous des régimes à répétition en cumulant les échecs?
  • Avez-vous le sentiment d’être en guerre avec votre corps?
  • Votre mauvaise image corporelle vous empêche-t-elle de jouir pleinement de votre vie?
  • Faites-vous de l’activité physique dans l’unique but de perdre du poids?

Si vous répondez oui à l’une ou plusieurs de ces questions, il est possible que votre préoccupation à l’égard de votre poids soit malsaine. Même s’il ne s’agit pas d’un trouble alimentaire diagnostiqué, la personne qui est trop préoccupée par sa silhouette et par la nourriture vit souvent une grande détresse et un sentiment d’impuissance au quotidien.

Sachez toutefois qu’il n’est pas nécessaire de vivre de cette manière et qu’il est possible de retrouver une relation saine avec les aliments et avec son corps. Cela fait plus de 10 ans que je travaille avec des gens comme vous qui désirent se réapproprier leur corps et leur alimentation. J’affectionne particulièrement l’approche de l’alimentation intuitive avec laquelle j’enseigne à mes clients à écouter leurs signaux de faim et de satiété et à manger avec plaisir et sans culpabilité.

Voici quelques définitions simplifiées des troubles alimentaires les plus communs :

La personne anorexique perd beaucoup de poids très rapidement à cause de l’adoption d’un régime drastique, de jeûnes ou de l’utilisation de méthodes compensatoires (vomissements, exercices intenses, prise de laxatifs ou de diurétiques). La peur intense de prendre du poids et une image corporelle tordue sont aussi présentes malgré la minceur.

La personne boulimique vit des épisodes de débordements alimentaires (compulsions) suivis de comportements compensatoires (vomissements, exercices intenses, prise de laxatifs ou de diurétiques). Les sentiments de perte de contrôle et de honte sont très présents. La personne boulimique peut avoir un poids normal ou non. Tout comme chez la personne anorexique, la personne boulimique a une peur intense de prendre du poids (ou un désir de perdre du poids) et une image corporelle négative.
Tout comme pour la personne boulimique, la personne souffrant d’hyperphagie vit des épisodes de débordements alimentaires (compulsions), mais sans comportements compensatoires. Une telle personne ressent souvent de la honte, de la culpabilité, un sentiment de perte de contrôle et une détresse intense. La personne hyperphagique est souvent adepte des régimes à répétition et obsédée par la nourriture. Ce trouble touche presque autant d’hommes que de femmes.
La personne orthorexique est obsédée par la saine alimentation et évite les aliments qu’elle juge « mauvais » pour sa santé. La planification, l’achat et la préparation des repas deviennent alors très compliqués et peuvent prendre une place démesurée dans sa vie. La bigorexie touche normalement les hommes sportifs. Ces derniers vivent un désir intense de sculpter leur corps et de modifier leur apparence grâce au sport et à l’alimentation. Une distorsion de l’image corporelle est aussi présente.
Certaines personnes présentent des troubles alimentaires qui ne satisfont qu’une partie des critères diagnostiques de l’anorexie, de la boulimie ou des autres troubles alimentaires. Comme on ne peut les classer dans une catégorie spécifique, on parle alors de troubles alimentaires non-spécifiés. Il importe de souligner que la souffrance et la détresse vécues par ces personnes sont tout aussi intenses que chez les personnes souffrant de troubles alimentaires spécifiques.

Voici des tests de dépistage des troubles alimentaires (Attention: ces tests ne remplacent pas les diagnostics effectués par des professionnels de la santé)

METTEZ FIN À LA CULPABILITÉ!